Tu t’es déjà retrouvé dans une situation où, peu importe ce que tu disais, la personne en face semblait tout simplement ne pas te comprendre ? C’est frustrant, hein ? Comme si vous parliez deux langues différentes, chacun dans sa bulle, incapable de se rejoindre. Ce genre de moment, ça arrive plus souvent qu’on ne le pense. Mais le truc qui rend ça encore plus dingue, c’est quand, en plus de ça, personne ne veut reconnaître ses torts. Là, c’est le bouquet !
L’incompréhension, c’est un peu comme un jeu de miroirs. On se regarde, on essaye de capter l'autre, mais ce qu'on voit, c'est surtout notre propre reflet. Chacun est enfermé dans sa vision des choses, dans ses filtres. Résultat : on se retrouve souvent à défendre bec et ongles notre propre point de vue, sans vraiment chercher à comprendre ce que l'autre a à dire. Et parfois, c'est même pas volontaire, c'est juste notre cerveau qui est programmé comme ça. On écoute pour répondre, pas pour comprendre.
Et puis, il y a cette fameuse incapacité à admettre qu'on a tort. C'est fou quand on y pense, non ? Pourquoi est-ce si dur de simplement dire : "Ok, j’ai merdé, je reconnais mes torts" ? Je te le dis tout de suite, ça n’a rien à voir avec la fierté ou l’arrogance, comme on pourrait le croire. C’est plus profond que ça. Il y a un truc bien planqué derrière, et ça s’appelle la peur. La peur de quoi ? De perdre la face, de paraître faible, d’être jugé ou rejeté. Parce que pour beaucoup, reconnaître qu’on a eu tort, c’est comme signer un aveu d’incompétence. Alors, ils préfèrent camper sur leurs positions, quitte à se tromper.
Ça te parle peut-être, mais on est souvent dans une logique de protection. L’ego ne veut pas lâcher. C’est lui qui nous pousse à nous justifier, à nous défendre, même quand, au fond de nous, on sait bien qu’on n’a pas raison. Parfois, c’est tellement ancré qu’on ne s’en rend même plus compte. On se persuade qu’on est dans le vrai, alors que ce n’est qu’un mécanisme de défense.
Mais au final, tout ça, c’est quoi ? C’est une perte d’énergie monumentale. Quand tu passes ton temps à essayer d’avoir raison, à vouloir convaincre l’autre que ta vision est la bonne, tu te perds dans un combat d’égo. Ça bloque tout. Les discussions ne mènent à rien, et pire, elles creusent des fossés entre les gens. C’est comme si l'incompréhension devenait un mur qu’on bâtit brique par brique avec notre besoin de justification.
Et si on faisait l’inverse ? Si on acceptait qu’on n’a pas toujours raison, que l'autre peut avoir un point de vue valide, même s'il est différent du nôtre ? Après tout, reconnaître ses torts, c’est pas perdre, c’est grandir. C’est un acte de courage, et ça ouvre des portes à des discussions beaucoup plus constructives. Quand on ose dire "j’ai peut-être tort, explique-moi", on sort de la confrontation pour entrer dans une vraie communication. C’est là que les liens se renforcent, que la confiance se construit.
En tant que thérapeute, ce que j’observe souvent, c’est que les personnes qui refusent de reconnaître leurs erreurs sont souvent celles qui sont le plus en souffrance intérieure. Elles s’accrochent à cette image d’elles-mêmes pour ne pas sombrer. Elles se défendent, mais pas contre toi, contre cette peur qu’elles traînent depuis longtemps. Il y a un travail profond à faire pour dépasser cette peur et enfin se libérer de ce besoin d’avoir toujours raison.
Alors, la prochaine fois que tu te retrouves dans une situation où l'incompréhension règne, essaie de prendre un pas de recul. Demande-toi : est-ce que je cherche à comprendre l'autre, ou juste à défendre ma position ? Est-ce que j’ai vraiment besoin d’avoir raison ? Et surtout, comment je peux ouvrir un dialogue qui permettra à chacun d’exprimer ses ressentis sans que ça tourne à l’affrontement ?
Parce qu'au final, reconnaître ses torts, c’est accepter d’être humain, d’avoir des failles, mais c’est surtout s’ouvrir à la possibilité de grandir ensemble. Et ça, c’est bien plus précieux que d’avoir le dernier mot.
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